Blog

INFOS CHAMPNIERS-REILHAC

Aux confins du Périgord et du Limousin, Champniers-Reilhac fut l’une des plus grandes châtellenies de la région.
Fénelon séjourna dans son château.
À voir
Le village de Reilhac commune de Champniers-Reilhac, recèle une église entièrement romane (XIIème siècle). Au XIIIème siècle, elle était le siège d’une commanderie des Templiers puis, lors de la disparition de l’ordre, elle échoua aux Hospitaliers. La beauté de cet édifice prend tout son sens lorsque le mica de ses pierres de granit taillées avec soin brille au soleil couchant.
Jouxtant les vestiges du château, l’église de Champniers se dresse fièrement, arborant un clocher carré fortifié et un plan en croix de Malte puis en croix latine grâce à l’allongement de la nef.
De nombreuses fontaines de dévotion ont attiré nombre de personnes.
A proximité, Château-Rocher est une aimable fantaisie du XIXème siècle.
Loisirs
  • Stade
  • tennis
  • pétanque
  • sentiers balisés de randonnées pédestres et VTT

INFOS CHAMPNIERS-REILHAC
Manifestations
  • Marché festif fermier et artisanal en juillet et août, le mardi soir tous les 15 jours
  • mi-août : fête patronale et feu d’artifice
  • Mi octobre : randonnées VTT et pédestres

La tour Piégut-pluviers

Sous l’occupation romaine, Piégut était désigné sous le nom de « Podium Accutum », « Podium » désigne un lieu élevé et « Accutum » signifie en français aigu. Puis ce nom est devenu « Pic-Aigu », « Puy-Aigu » et enfin Piégut vers la fin du XVIIe siècle.

Sur une motte naturelle très abrupte composée de blocs de granit, fut construit tout d’abord une tour de guet en bois (vers le IXe siècle), puis un château fort avec sept tours et donjon, héritier possible de quelque oppidum (place forte gallo-romaine).

Dès le IVe siècle, le Limousin comme le Périgord sont érigés en Comtés. La châtellenie de Nontron appartient au Limousin. Nontron étend alors son influence sur vingt-deux châtellenies comprenant soixante-douze paroisses. Dans les années qui suivent, les vicomtes de Limoges auront à défendre leurs terres à plusieurs occasions contre les Normands. C’est ainsi qu’ils érigent des tours de guet en bois, véritables postes d’observation, sur les mottes qui jalonnent leurs possessions. Il est vraisemblable que le château de Piégut, au même titre que ceux de Champniers ou de Châlus trouve ses origines dans ces constructions primitives.

PLAN
Plan de la tour de Piégut-pluviers

Situé au croisement de plusieurs provinces, le château est très tôt confronté aux vicissitudes de l’histoire. Mais c’est en 1199 que Piégut entre véritablement dans l’histoire, année où il fut assiégé par les troupes de Richard Coeur de Lion qui, après son retour de croisade avait entrepris une expédition en Nontronnais pour châtier son vassal infidèle, le vicomte de Limoges Adémar V, lequel durant son absence avait pactisé avec le roi de France. Mais Richard ayant reçu la flèche qui lui fut fatale non loin de là, devant Châlus, les Anglais se hâtèrent de déguerpir et le siège fut levé, épargnant ainsi au donjon de Piégut une probable destruction.

Tour de Piégut Resté aux successeurs d’Adémar après cet épisode, le château échut en 1421 à Thibaud de La Goublaye puis, par alliance, à la maison de Colonges. C’est vraisemblablement à cette époque que Piégut cessa d’être une forteresse et qu’au donjon primitif fut ajouté un troisième étage avec ses mâchicoulis, en même temps que les nouveaux seigneurs construisaient tout autour des murailles protectrices et des pièces à usage d’habitation. On a peut de renseignements sur ces constructions qui durent s’échelonner jusqu’au XVIe siècle : elles comportaient sept demi-tours jalonnant une vaste enceinte, et au milieu, à l’Est du donjon et tout près de lui, une tour circulaire maintenant à peu près totalement détruite.

Le dernier des Colonges, Charles-Hélie, fit don de ses biens en 1610 à sa mère, Charlotte de Fumel, laquelle remariée en 1629 avec Jean-Hélie de Pompadour, apporta à cette famille la terre de Piégut. Il semble que dès lors le château ne fut plus habité par ses maîtres : il passa en 1708 aux Danjeau de Courcillon, en 1735 aux Du Lau d’Allemans qui en achetèrent les « masures », en 1769 aux La Ramière et ensuite aux de Wismes puis aux de Malet. Les constructions du XVe siècle, sans doute peu confortables, se dégradèrent peu à peu au cours des âges, laissant de nouveau émerger l’antique donjon de granit, beaucoup plus résistant. Enfin, le marquis de Malet devait faire don de la tour à la commune de Piégut-Pluviers le 21 juillet 1956.

La Tour de Piégut est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 3 octobre 1946.

Piégut-Pluviers

Podium acutum, Pic-aigu, Puy-Aigu, puis Piégut et enfin Piégut-Pluviers, doit une partie de sa gloire à son magnifique donjon du XIIe siècle. C’est un phare pour la région du Piégutais.
Piégut-Pluviers – donjon du château : la tour de Piégut – XIIe siècle.

La Tour
Vers le IXe siècle, une tour de guet en bois, au service du vicomte de Limoges, fut construite sur une des hauteurs de Piégut. Elle fut remplacée par un château fort avec 7 tours et un donjon, héritier possible de quelque oppidum (place forte gallo-
romaine). Plusieurs murs sont encore debout tel que le donjon du château : la tour de Piégut. Tout porte à croire qu’il est du XIIe siècle.
>> En savoir plus

La Mairie
Vous serez étonné par l’importance de l’Hôtel de Ville de style flamand qui fut achevé au début du XXe siècle, sur les plans de M. Mariaud, résidant à Piégut, prix de Rome et architecte de la ville de Paris.
Piégut - l'Hôtel de Ville de style flamand

Le Minage

Halle construite en 1869. Elle est la troisième halle qui servait les jours de marché, plus grande et mieux placée que les deux autres halles utilisées précédemment (première halle : halle dite des bouchers,
seconde halle : halle dite « halle aux grains » puis « aux marchands »).

Piégut - salle du Minage (salle des fêtes).

Cette troisième halle existe encore aujourd’hui : salle du Minage (salle des fêtes). Minage : mesurage, vente du grain à la mine : ancienne mesure de capacité pour les céréales et le grain.

Le village de Pluviers mérite le détour :
Eglise Saint Etienne (XIIe siècle)
Deux fiefs nobles :
- le Château de Pluviniers
- le Château de la Grelière